PSA Peugeot Citroën : le géant de l’automobile français côté en Bourse

Plus connu aujourd’hui sous l’appellation Stellantis, PSA Peugeot Citroën est un constructeur automobile français des années 1960 et appartenant à la famille Peugeot. Il s’agit du deuxième manufacturier européen après l’allemand Volkswagen et le 7e sur le plan mondial.

Pendant longtemps, le groupe a trôné parmi les constructeurs les plus connus à travers le monde. Connu pour sa stratégie de collaboration et de nombreux modèles de véhicules très célèbres au cours des années, PSA Peugeot Citroën contrôle à la fois les marques Peugeot et Citroën. On vous fait découvrir ce constructeur automobile.

La naissance de PSA Peugeot – Citroën en 1965

PSA ou Peugeot Société Anonyme naît en 1965 d’un transfert juridique de la Société des Automobiles Peugeot. À la base, l’objectif était de former un holding du groupe automobile du même nom. En 1976, le groupe absorbe le constructeur automobile Citroën SA alors en faillite et au bord du dépôt de bilan.

À la reprise de Citroën, PSA supprime les projets en cours de l’ancienne société, jugés « non rentables ». Très vite, un premier modèle de véhicule standardisé voit le jour : la Citroën LN. Cette voiture est conçue avec des éléments déjà connus d’autres modèles comme la carrosserie du coupé Peugeot 104 et le moteur de l’Ami 6.

Deux ans après, fort de ses ventes qui se développent assez bien en Europe, le groupe PSA devenu PSA Peugeot Citroën annonce avoir racheté Chrysler Europe à 230 millions de dollars. Ce rachat fait de PSA Peugeot Citroën le premier constructeur automobile sur le marché européen et le 4e au plan mondial. Il se classe ainsi derrière General Motors, Ford et Toyota. Cette transaction financière ne comprend pas uniquement la cession de Chrysler. Elle implique également la fourniture de pièces détachées à Iran Khodro, de même que la livraison d’autres véhicules de marque Peugeot.

En 1979, en conséquence à un rachat de Simca issu des années 1950, Chrysler change de nom, devenant ainsi Talbot. PSA Peugeot Citroën est alors constitué de trois marques : Peugeot, Citroën et Talbot. Toutefois, ce dernier a du mal à remonter la pente en raison du manque de véhicules de petits modèles.

Le directeur de PSA Peugeot Citroën de l’époque, Jean-Paul Parayre décide alors de fusionner Peugeot et Talbot espérant ainsi donner un nouveau souffle à la marque.

Dans les années 1980, les affaires ne sont pas vraiment au beau fixe pour Peugeot et Citroën, confrontés à un vieillissement des modèles de véhicules proposés. Plusieurs évènements marquants dans la même période vont contraindre Peugeot-Talbot à procéder à la suppression de plus de 7000 emplois. En 1986, le groupe annonce un arrêt simple et définitif de la production de véhicules de marque Talbot.

Les années 90 : une décennie pour renaître

Avec la suppression de Talbot, le groupe décide de se lancer à la reconquête du marché. Ainsi, deux nouveaux modèles de véhicules voient le jour : la Peugeot 205 et la Citroën BX. Le groupe connaît alors une forte croissance économique lui permettant de se stabiliser financièrement et sur le marché européen.

En conséquence, PSA établit des contrats de coopération ciblés avec des concurrents principaux comme :

  • Renault dans le domaine mécanique ;
  • Fiat pour la conception de véhicules utilitaires légers ;
  • Ford en ce qui concerne les moteurs diesels ;
  • Toyota pour les véhicules d’entrée de gamme ;
  • BMW pour les moteurs à essence ;
  • Mitsubishi pour les modèles 4×4.

Aussi, dans le but de donner un nouveau souffle aux modèles de véhicules conçus, le groupe décide d’opter pour la mise en place de bases communes à plusieurs véhicules appelés « plates-formes ».

Entre les années 1998 et 2003, le groupe PSA Peugeot Citroën connaît une nouvelle période de succès grâce notamment aux ventes record de la Peugeot 206, mais aussi de nouveaux véhicules équipés de moteurs Diesel.

PSA Peugeot Citroën : la stratégie de développement internationale de la marque

Alors qu’il peine à couvrir intégralement l’Europe, le groupe PSA décide de renforcer sa présence dans les pays émergents. Une décision stratégique qui passe par la conception de nouveaux modèles de véhicules spécialement dédiés à une clientèle de classe moyenne.

De ce fait, les deux marques placées sous l’égide de PSA réfléchissent à des modèles à la fois innovants et pratiques pouvant séduire la clientèle-cible visée.

Peugeot lance la Peugeot 301 qui, très vite, deviendra l’un des véhicules les plus vendus au monde. Quelques semaines après, c’est au tour de Citroën de dévoiler le modèle C-Elysée, un véhicule milieu de gamme. Ces deux voitures ont en plusieurs éléments en commun :

  • suffisamment de places pour les passagers à l’arrière ;
  • un coffre à la fois apparent et suffisamment grand ;
  • une adaptabilité au climat, mais aussi au type de route sur laquelle s’effectue la conduite ;
  • divers équipements de confort liés notamment à la climatisation ou encore à l’autoradio MP3.

Contrairement à des concurrents comme Dacia ou encore Renault, PSA Peugeot Citroën choisit de ne pas concevoir de véhicules pour les clients de classe inférieure, préférant rester concentré sur des véhicules destinés à la classe moyenne.

Les deux voitures sont proposées dans des pays comme la Chine, la Russie ou encore la Turquie. Les pays européens sont exclus pour permettre au groupe d’adopter une stratégie d’expansion plus efficace et exclusive sur les marchés émergents.

Le futur de PSA Peugeot Citroën avec Stellantis parmi les leaders du Cac 40

Avec le réchauffement climatique et la montée en puissance de projets de protection de l’environnement et de réduction d’émission du CO2, les voitures électriques deviennent une nécessité. PSA ne compte pas rester en marge de cette révolution technologique. Le groupe propose alors trois véhicules électriques bien spécifiques :

  • une camionnette ;
  • une mini-voiture ;
  • une citadine.

Ces modèles sont exclusivement dédiés au marché européen parce qu’ils semblent répondre aux besoins urbains d’une clientèle de plus en plus exigeante. Avec une autonomie de 130 km, la citadine électrique devrait satisfaire les besoins d’une grande majorité de conducteurs européens. La recharge de ce type de véhicule peut durer 6 heures sur une prise de courant de 220 volts. Cela devrait permettre aux conducteurs, qui généralement ne sont que peu mobiles en journée, de mettre leur véhicule en charge sans craindre d’être en retard sur leurs divers programmes.

En janvier 2021, suite à une fusion entre PSA Peugeot Citroën et le groupe Fiat Chrysler Automobiles FCA, naît Stellantis. Ce nouveau groupe automobile a pour but de devenir le leader mondial de l’automobile à travers la conception de modèles de véhicules axés sur les nouvelles technologies et la protection de l’environnement.

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